26 Mars 2014 | Romain Proton | 0 commentaire
Oculus est une jeune entreprise au fort potententiel, (elle levait 54 millions d'euros en 2013), cinquante personnes sont employées par la start-up, dont une majorité d’ingénieurs qui travaillent sur le développement de la réalité virtuelle. Ils ont en l’occurrence créée le Rift, un casque virtuel dotés de deux écrans et d’écouteurs qui coupe quiconque le porte de la réalité physique pour plonger dans un monde virtuel et vivre une expérience sensorielle inédite.
Le patron et créateur de Facebook s’exprime sur ce rachat 2 milliards de dollars sur son profil Facebook :
« Imaginez profiter d'un match au premier rang, étudier dans une classe avec des étudiants et des professeurs venus du monde entier, ou consulter un docteur simplement en enfilant vos lunettes à la maison. Le casque à réalité virtuelle est vraiment une nouvelle plateforme de communication. »
Le communiqué de presse associé à ce rachat indique que Facebook souhaite investir et s’essayer à de nouvelles activités comme les divertissements, l’éducation et, plus largement, les activités médiatiques. Oculus ne servira donc pas à Facebook en tant que dispositif de jeux vidéos, comme ses créateurs l’avaient pensé à sa conception.
Ce nouvel interface, certes encore très futuriste, permet à Facebook d’envisager une nouvelle forme de publicité sur un marché encore inexploité : le marché de la publicité virtuelle, à réalité augmentée. En associant son expérience en publicité (le groupe dégage un bénéfice de 1,3 milliards d’euros grâce à la pub en 2013) à cette nouvelle technologie, Facebook peut décrocher la place de leader sur un nouveau marché, grâce à sa conception d'un modèle économique numérique et virtuel.
L’acquisition d’Oculus est un moyen parfait pour Facebook d’entrer dans la compétition que se livrent des firmes géantes comme Google, Apple ou Samsung dans la course à l’innovation et à l’expérimentation des technologies futuristes.
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