Fiche de lecture Projet de paix perpétuelle partie 2

Fiche de lecture Projet de paix perpétuelle partie 2

Fiche de lecture Projet de paix perpétuelle partie 2
Cours
steph6987

Par steph6987

Mise à jour le 19-02-2015

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Cette fiche de cours est la 2ème partie expliquant le projet de paix perpétuelle développé par KANT.

Retrouvez également la 1ère partie ainsi que la 3ème partie

 

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Plan du document :

 

I. Le statut philosophique de la paix

     1. La paix, un modèle pour la philosophie
     2. La légitimité de la raison
     3. Une paix de ce monde
     4. La paix perpétuelle

 

II. La paix et le droit

     1. Le droit, une exigence de la raison
     2. Le droit privé
     3. Le droit public interne
     4. Le droit international
     5. La coexistence pacifique
     6. Il n'y a pas de guerre juste
     7. La paix et le souverain bien

 

 

I. Le statut philosophique de la paix

 

1. La paix, un modèle pour la philosophie.

La paix n’est pas, à l’intérieur de la pensée kantienne, un problème parmi d’autres. Elle constitue en effet la fin de toute l’entreprise critique qui, partout où elle s’exerce, se présente comme le « véritable tribunal pour toutes les controverses » (Critique de la raison pure) qui agitent la raison humaine.
La question à laquelle répond la philosophie kantienne est la question quid juris ?, soit “de quel droit ?”. Cette question ne prend sens que par rapport à l’interprétation que Kant donne de l’histoire de la philosophie. L’état de la philosophie est un état de guerre et « le champ de bataille de ces combats sans fin, voilà ce qu’on nomme la métaphysique » (Critique de la raison pure). Dans la métaphysique la raison demeure en quelque sorte « à l’état de nature et elle ne peut faire valoir ou garantir ses assertions et ses prétentions qu’au moyen de la guerre » (ibid). C’est pourquoi la première exigence philosophique consiste à sortir de l’état de nature où, victime de sa passion de l’absolu, la raison s’est enfermée.

À cet égard, il est significatif que le texte suscité se trouve extrait d’un chapitre consacré à la nécessaire discipline de la raison pure, ce qui montre que pour Kant la raison manque avant tout d’une méthode qui prescrive les règles d’usage du savoir.

La première de ces règles consiste à ne rien affirmer qui ne puisse être confirmé par l’expérience ou qui, du moins, ne contrevienne pas à ses conditions de possibilité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’idéal kantien d’une philosophie pacifiée qui n’affirme rien au delà des limites humaines de la connaissance.

 

Dans tous les cas, que l’on s’interroge sur la métaphysique, sur la science ou la paix elle-même, on ne s’interrogera pas sur des faits mais sur leurs conditions de possibilité. On comprend alors pourquoi l’image du tribunal constitue une métaphore directrice de la philosophie critique. Cette dernière permet de distinguer entre une victoire obtenue à l’issue d’une guerre (toujours contingente et arbitraire) et une décision légitime constituant le dénouement d’un procès, d’une « sentence qui, atteignant la source même des disputes, doit amener une paix perpétuelle » (ibid.).

 

La raison critique ne se contente donc pas de départager deux adversaires, elle remonte à l’origine de leur conflit pour établir lequel des deux prétendants est dans son droit. Ce faisant, elle ne fait que reproduire la démarche judiciaire par excellence : examiner un cas en déterminant l’objet du litige et en le ramenant sous une loi générale. C’est là l’œuvre même du jugement critique qui tranche entre plusieurs prétendants qui tous affirment détenir la vérité. 

Mais le jugement ne se prononce pas sur le contenu des thèses en présence, mais sur leur forme, c’est-à-dire que leur conformité aux conditions de la connaissance.

 

2. La légitimité de la raison

Mais qu’est-ce qui autorise la raison à décider du droit et à d’ériger en tribunal ?

Ce n’est pas n’importe quel type de raison qui est à même d’apporter la paix (et certainement pas la raison métaphysique qui prétend connaître les choses en soi) mais la raison critique, la raison consciente de ses limites. Cette raison ne se prononce pas sur des objets (qu’est-ce qu’est Dieu ? la liberté ? l’âme ?) mais elle réfléchit sur nos facultés de penser ces objets et leur usage légitime.

La raison consciente de ses limités s’abstient d’entrer dans l’arène métaphysique où thèses et antithèses s’opposent indéfiniment comme s’opposent les partisans de la liberté et ceux du déterminisme. Et parce qu’elle ne prend pas immédiatement parti, cette raison conserve son autonomie. Partant, elle ne suit que « les principes de son institution primitive », ce qui signifie qu’elle ne répond à aucun autre intérêt que celui de l’objectivité et de l’impartialité. Ce dernier aspect est fondamental parce qu’il explique pourquoi Kant considère que le philosophe est mieux à même de réfléchir sur les conditions de la paix que le juriste. Dans Vers la paix perpétuelle, il parlera ainsi des juristes comme de « piètres consolateurs » qui se vendent au plus offrant et accommodent les traités de paix aux vœux des puissants. C’est que le juriste dépend de l’État alors que le philosophe ne se rattache qu’au droit.

 

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3. Une paix de ce monde

C’est l’autonomie de la raison qui assure sa légitimité à fonder la paix puisqu’il est toujours préférable de se fier à un tiers pour instaurer un droit. À cela s’ajouter une autre caractéristique de la raison kantienne : elle est pratique par elle seule, c’est-à-dire qu’elle peut désigner le bien et le mal indépendamment de tout critère sensible.

Le fait que la raison possède un usage pratique aura des conséquences morales et juridiques. Mais la raison attend légitimement que ses exigences s’incarnent dans la réalité. C’est pourquoi dès l’ouverture de Vers la paix perpétuelle, Kant évoque avec ironie le « doux rêve de la paix » que l’on a souvent substitué à l’exigence rationnelle et parfaitement réaliste de pacification des rapports humains. La paix, telle que l’exige la raison pratique, n’est en aucune manière un songe pieux ou une chimère, elle doit au contraire se réaliser ici et maintenant dans les circonstances mêmes qui font la vie des hommes.

La nécessité d’instaurer une paix qui soit de ce monde n’est pas superflue. La paix est classiquement considérée comme la fin ultime de l’humanité. L’homme, paradoxalement, en faisant la guerre, recherche encore la paix.

On ne cessera pourtant de voir Kant, tout au long de son traité, combattre cette idée que la guerre serait le destin de l’humanité. Pour lui il s’agit de montrer que la guerre est capable d’indique a priori, c’est-à-dire de manière universelle et nécessaires, les conditions d’une paix effective et durable. L’exigence de paix, parce qu’elle est d’origine rationnelle, concerne ce monde-ci. La paix doit être instituée, bien qu’en tant que telle elle reste un idéal régulateur irréalisable comme tel.

 

4. La paix perpétuelle

Le premier résultat d’une telle rationalisation c’est que la paix ne peut être que perpétuelle. La paix étant un idéal de la raison pure, elle ne peut être que définitive, fondée sur des principes universels et intangibles. Il s’agira pour Kant de ne pas confier le sort de la paix au bon vouloir des hommes, qui est toujours susceptible de dégénérer. C’est le sens de la distinction faite dans le premier article provisoire entre paix et armistice. « Aucun traité de paix ne doit valoir comme tel comme s’il avait été conclu en réservant secrètement la matière d’une guerre future ». Vouloir authentiquement la paix, c’est donc vouloir sa permanence. L’armistice au contraire n’est que la continuation de la guerre par d’autres moyens : le silence des armes n’est décrété qu’en vue des hostilités à suivre.

Seul le philosophe peut s’interroger sur les conditions d’une paix durable voire définitive, car lui seul dispose de l’idée de la raison qui institue la paix en exigence absolue. Le philosophe ne s’adresse pas à une catégorie spécifique de l’humanité mais à tous, à l’espèce humaine prise comme un tout, excluant toute idée de différence de races ou de nationalités.

Si la paix est une idée, elle entretient néanmoins nécessairement un rapport conflictuel avec la réalité. Selon Kant, une idée est régulatrice lorsqu’elle ne constitue pas l’expérience mais permet de l’évaluer et de l’orienter. C’est le cas de l’idée de paix. Après Vers la paix perpétuelle, les conditions d’une paix juridique sont établies, mais la réalisation effective de l’idéal de paix demeure bien à la charge des hommes.

 

 

II. La paix et le droit

 

1. Le droit, une exigence de la raison

Faire de la paix un véritable enjeu rationnel ne signifie qu’une seule chose pour Kant : montrer qu’elle est l’aboutissement du droit. L’institution du droit est une exigence morale rationnelle, donc montrer que la paix est une nécessité juridique revient à montrer que la paix relève de la seule raison. La paix est la finalité du droit tout entier, une fin immanente au droit, signe indubitable de son achèvement.

Mais qu’est-ce que le droit pour Kant ? C’est l’ensemble des conditions sous lesquelles la liberté des uns peut s’accorder avec celle des autres selon une loi universelle de la raison. Il s’agit donc d’un problème de limitation : le droit désigne l’ensemble des règles qui assurent la coexistence entre les individus, de telle sorte que l’exercice des libertés subjectives se réalise sans dommage.

C’est là le principe du droit naturel, supérieur et antérieur à toute institution déterminée, mais d’un droit naturel raisonné, parce que seule la raison est à même d’instaurer des lois universelles et nécessaires. Ce que Kant construit sous le titre de métaphysique du droit puise donc ses principes dans la seule raison pratique et s’oppose au droit positif tel qu’il existe dans l’expérience.

La raison pratique comporte deux usages distincts : un usage strictement moral et un usage juridique. Le premier ne concerne que le sujet individuel et porte sur l’intention qui préside à l’action : il s’agit de se soumettre à la loi morale qui édicte le devoir. Le second lui ne concerne pas la rationalité des intentions mais celle des actes : ne pas se soumettre à la loi sans se préoccuper des raisons pour lesquelles on s’y soumet. La différence entre la moralité et le droit est donc une différence dans les motifs : un acte serra juridiquement légitime s’il respecte le droit quelle que soit l’intention de celui qui agit ; à l’inverse une action n’est morale que si le sujet se soumet à la loi intérieure de la raison parce qu’elle est la loi.

 

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2. Le droit privé

Kant ne reconnaît qu’un seul droit inné, la liberté entendue comme « indépendance vis-à-vis de l’arbitre contraignant d’un autre individu » (Doctrine du droit). La liberté, au sens juridique, consiste d’abord dans la capacité de résister à la contrainte et à la violence d’autrui. Ce droit est le seul à être inné (inséparable de l’humanité en tant que telle) car tous les autres peuvent en être déduits.

Ainsi le droit se caractérise à tous les niveaux par la substitution de rapports juridiques et légaux à des rapports naturels caractérisés par la violence. Le droit est la contrainte de la loi substituée à celle des hommes.

Le droit privé concerne les relations entre les individus. Ces relations concernent la propriété, le travail, les échanges. Parce qu’il est libre, l’homme est en droit de posséder des choses extérieures et d’en faire l’usage qu’il entend. Mais le droit privé pose comme exigence le passage entre cette possession immédiate d’une chose et la propriété légale, reconnue par tous et garantie par un contrat. C’est l’inévitable coexistence entre les individus qui nécessite l’institution du droit. Le droit privé est donc un premier outil de pacification des relations sociales, puisqu’il fonde la propriété de l’un sur le renoncement des autres.

 

 

3. Le droit public interne

Le droit privé doit recevoir une sanction publique qui le garantisse. C’est le sens même de l’Etat que de régir par des lois, la vie en commun, tout en agissant comme une force de contrainte capable d’obliger les hommes à respecter le droit. Le droit public n’est que la confirmation du droit privé : il rend efficaces et universellement valides les engagements individuels.

Mais Kant ne réduit pas le rôle de l’Etat à cette fonction coercitive. Il considère que le lien politique est nécessaire à l’accomplissement moral, puisque, comme le précise son ouvrage Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique, « le plus grand des problèmes pour l’espèce humaine est d’atteindre une société civile administrant universellement le droit ». La société permet l’expression d’un maximum de liberté puisqu’elle rend conciliables les arbitres individuels. Autrement dit, l’institution politique est une condition nécessaire à la manifestation sensible de la liberté : qui veut le droit doit aussi vouloir l’État.

L’État est ainsi « la réunion d’une multiplicité d’hommes sous des lois juridiques » (Doctrine du droit, §45). Il met à l’abri les individus de tout usage arbitraire de la violence, par la forme de rationalisation des rapports humains qu’il constitue. Kant produit ainsi une théorie idéaliste de l’Etat qui n’est pas synonyme en premier lieu pour lui de puissance et de force mais avant de convention et de légalité.

Reprenant le modèle rousseauiste, Kant définit l’Etat par un contrat originaire. Ce contrat n’est pas une origine réelle mais un fondement idéal qui permet de penser le passage entre une communauté encore naturelle et une nation unifiée par le droit. Au principe de l’Etat se trouve un acte libre par lequel les hommes choisissent de se soumettre à la loi commune plutôt qu’à leurs désirs. Que cet acte ait eu lieu n’est pas fondamental, ce qui importe c’est que tous les États existants soient pensés sur ce modèle. Même la société la plus injuste manifeste le souci rationnel des hommes de penser leurs rapports.

 

4. Le droit international 

 

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5. La coexistence pacifique

Quel rapport avec le problème de la paix ?

Le droit régit fondamentalement la coexistence entre les arbitres individuels, coexistence qui constitue le socle de la paix elle-même. La paix est l’achèvement logique de la doctrine du droit son but final.

En énonçant le postulat de l’ensemble de son livre Vers la paix perpétuelle, savoir que « tous les hommes qui peuvent influer les uns sur les autres doivent relever d’une quelconque institution civile », Kant a identifié l’impératif du droit à l’exigence de paix : il ne faut laisser aucune relation interhumaine à la merci de l’arbitraire subjectif. La paix n’a plus besoin de garanties morales ou théologiques, elle est le résultat nécessaire de l’instauration du droit. Et cela n’est vrai que parce que le droit n’est que la limitation consentie des libertés individuelles renonçant à la violence.

Mais cette identification du droit et de la paix n’est possible qu’à une seule condition : que la coexistence entre les hommes n’est pas spontanément pacifique. Pour Kant, comme pour Hobbes, « l’homme est un loup pour l’homme ». Kant n’a donc pu être le penseur de la paix que parce qu’il a été le penseur de la guerre. En définissant cette dernière comme le « triste expédient dans l’état de nature pour faire valoir son droit par la force », il donne à la guerre une extension bien plus grande que celle du conflit armé entre deux États. La guerre, pour Kant, ce n’est rien moins que l’état de nature, qui précède l’état de droit. Tout ceci montre que la paix doit être instituée et qu’aucune paix naturelle n’existe entre les hommes.

 

 

6. Il n'y a pas de guerre juste

Cette double identification de l’état de nature comme guerre et du droit comme paix implique d’abord l’illégalité de la guerre. Le conflit armé s’oppose au tribunal. Quand d’un côté s’impose la supériorité de la raison sur toute autre instance, à la guerre il faut partout substituer des procès impartiaux. Une victoire militaire ne peut être par elle seule légitime. Une telle idée reviendrait à confondre le droit et le fait, ou pire interpréter théologiquement la guerre : une sorte de providence apporterait la victoire à celui qu’elle soutient (tendanciellement alors toute guerre serait une croisade dont le but serait l’anéantissement de l’ennemi et le résultat l’effet de la volonté divine).

À l’inverse, Kant pense qu’il y a un « veto de la raison pratique juridique » à l’encontre de la guerre, ce qui permet d’exclure par principe de telles interprétations en renvoyant tous les agresseurs au même degré d’illégalité. Kant s’oppose ici à la tradition de la guerre juste, qui s’attache à rendre un conflit armé légitime. Pour Kant, une guerre juste est une contradiction dans les termes puisque le droit est précisément ce qui s’oppose à la guerre.

Ce qui importe à Kant ce n’est pas d’établir un droit à la guerre (= à quelles conditions une guerre est justifiée ?) ni même un droit de la guerre (= qu’est-il légitime de faire durant un conflit ?) mais de démontrer l’incompatibilité absolue du droit et de la guerre. Cela suffit à garantir l’originalité de l’opuscule Vers la paix perpétuelle.

 

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7. La paix et le souverain bien 

Le souverain bien est chez Kant un concept critique visant à limiter l’efficience du bonheur comme mobile de l’action. Dans l’ordre moral cela implique que l’on n’est digne du bonheur qu’à la condition de suivre son devoir, dans l’ordre juridique que la paix n’est légitime que sous la condition du droit. La paix ne vaut comme but moral qu’à la condition d’être compatible avec le droit. Il existe beaucoup de manières de réaliser la paix et même un despotisme peut assurer la sécurité de ses sujets en les soumettant à un pouvoir totalitaire. Mais une paix fondée sur la contrainte et non le droit ? Kant s’oppose à toute forme de paix obtenue et assurée aux dépends de la liberté, c’est-à-dire par la négation du droit.

Le souverain bien est aussi un idéal régulateur qui permet d’orienter l’action par l’espérance. C’est pourquoi pour Kant, la paix perpétuelle est certes irréalisable, mais doit néanmoins servir de but aux institutions politiques. Il y a certes nécessité d’instituer la paix, mais ce processus d’institutionnalisation est infini ! Si elle en est l’accomplissement, la paix ne se situe pas exactement sur le même plan que le droit. Leur rapport est celui d’une fin et de son moyen : le droit est la seule voie légitime vers la paix. Mais si l’institution du droit est toujours possible, la paix, elle, demeure une quête inachevée.

 

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