26 Novembre 2013 | Romain Proton | 1 commentaires
Parce que les meilleures sont accessibles avant tout par cette voie, mais aussi parce que prépa rime avec méthodes de travail en béton et avec équivalences en cas d’échec ou abandon.
Les effectifs des écoles d’ingénieurs sont composés à 52% de sortants de classes préparatoires aux grandes écoles (CGPE).
Au total, plus de 18 000 places leur sont réservées chaque année, loin devant les candidats issus des admissions parallèles (BTS, DUT, licence…), qui ne représentent que 24% des ingénieurs. *
Les sortants d’écoles post-bac, avec prépa intégrée, ne composant, eux, que 23% des effectifs de la profession (source : CNISF, juin 2010).
Les prépas restent donc la voie « royale » pour intégrer pour intégrer les écoles d'ingénieurs les plus prestigieuses (Polytechnique, Centrale Paris, Mines Paris Tech, Supélec…).
Les étudiants de prépa n’ont que l’embarras du choix, à la différence des élèves des écoles accessibles post-bac, souvent plus spécialisées dès le départ.
Les écoles d'ingénieur généralistes s’imposent pour ceux qui se destinent à devenir cadres dirigeants dans l’industrie ou à occuper les plus hautes fonctions dans la recherche.
Opter pour une école généraliste, c’est aussi se donner le temps de mûrir un projet professionnel. Quitte à se spécialiser par la suite…
Recrutant les meilleurs bacheliers, S pour la plupart, mais aussi STI et STL, les CPGE scientifiques s’appuient sur un enseignement, avant tout théorique, du plus haut niveau. En deux ans, le programme balaie l’essentiel du champ des matières fondamentales scientifiques.
Connues pour soumettre leurs étudiants à un « rythme d’enfer », les prépas développent de réelles capacités de persévérance, d’organisation et de rapidité, ainsi qu’une forte puissance de travail.
En prépa, on apprend à travailler dans l’urgence, à gérer de front devoir sur table, « colles » et concours blancs. Une discipline et des méthodes qui seront bénéfiques tout au long de la carrière d’ingénieur.
Intégrer directement une école après le bac, c’est prendre le risque d’échouer au terme des deux ans de prépa intégrée (ce qui concerne, selon les établissements, entre 10 et 30% des élèves), et de se retrouver au point de départ, faute d’équivalences, dans la plupart des cas, avec le monde universitaire.
Par contre, en cas d’échec ou d’abandon au terme de la prépa, aucun souci pour rejoindre la fac aux niveaux bac+2 ou bac+3, en fonction des crédits validés, car toutes les prépas ont des accords avec l’université.
Pas de temps perdu ! Et, à la clé, la possibilité de repasser rapidement des concours d’écoles d'ingénieur dans le cadre de la procédure d’admission parallèle.
Quelques dizaines d’écoles proposent aux élèves de prépa ayant obtenu de bons résultats et/ou validé leur année de Maths Sup, mais ne désirant pas poursuivre en Maths Spé, d’intégrer directement leur cursus, en 1ère ou 2ème année selon le cas.
Une méthode de recrutement privilégiée, même, par certains établissements qui offrent une scolarité en 4 ans, comme les Mines d’Albi, Alès, Douai et Nantes. Ces dernières organisent un concours commun, intitulé « concours sup », ouvert uniquement aux élèves issus de maths sup MP-SI, PC-SI ou PT-SI.
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