Ingénieur en Automatisme

Ingénieur en Automatisme

20 Décembre 2012 | Romain Proton | 0 commentaire

ingenieur automaticien

Le métier d'Ingénieur en automatisme

 

Egalement appelé ingénieur automaticien, l’ingénieur en automatisme est le maître d’œuvre de l’automatisation des usines, des entrepôts ou autres plates-formes de production.

Evoluant aux confluents de l'informatique, de l'électronique, de l'automatique et de la mécanique, ce fer de lance de l’innovation industrielle conçoit et réalise des systèmes automatisés complexes : automates, robots, véhicules à guidage automatique…

 


 

Les missions d'un ingénieur en poste

L’ingénieur automaticien a pour mission principale de spécifier le cahier des charges en tenant compte des désirs des clients, ainsi que des besoins des responsables fabrication, maintenance et méthodes.

Puis, il réalise la programmation d'automates pendant laquelle il définira et suivra leurs tests. Principal responsable des différents choix techniques opérés au sein de son entreprise en matière d’automatisation, l'ingénieur en automatisme est aussi un négociateur de haut vol, couplé d’un gestionnaire.

Ces tâches ne peuvent en effet se concevoir qu’en étant en partenariat étroit avec les ingénieurs de production, les fournisseurs et les prestataires de services. Lingénieur en automatisme doit également justifier les enjeux des dépenses engagées auprès des responsables financiers de l’entreprise. Enfin, il conseille, assiste et forme les utilisateurs, et gère même le planning des salariés qu'il encadre.

 


 

Les débouchés offerts par la formation

L’ingénieur en automatisme est présent dans tous les domaines de fabrication industrielle utilisant une chaîne de production : automobile, aéronautique, construction mécanique, bois, textile, agroalimentaire, chimie…

S'ils peuvent évoluer dans des PME ou dans des grands groupes, bon nombre de ces ingénieurs officient également en sociétés d’ingénierie qui sous-traitent la réalisation des projets : sociétés de services en ingénierie informatique, sociétés d'assistance technique, constructeurs d'automatismes...

Très complet, ce profil est propice aux évolutions de carrière et au bout de quelques années d’expérience, il peut se diriger vers de nombreuses fonctions : ingénieur d'études, ingénieur en recherche et développement, ingénieur d'études en génie électrique, ingénieur de méthodes, ingénieur de production, ingénieur de contrôle qualité, ingénieur instrumentation et régulation...


 

Les qualités requises d'un ingénieur en poste

L’ingénieur automaticien ne se contente pas d’excellentes aptitudes techniques. Amené en permanence à diriger et motiver des équipes, il doit posséder des compétences managériales. Ses qualités de communicant et sa diplomatie lui seront précieuses pour convaincre de la nécessité d'adopter une nouvelle démarche ou de réorganiser un atelier.

Amené à travailler sur des projets très différents, il s'adapte facilement aux changements et l’organisation est son credo. Les déplacements et les horaires à rallonge ne lui font pas peur. Enfin, il maîtrise couramment l’anglais, une langue incontournable dans le monde technique.


 

Le salaire d'un ingénieur automaticien

Un ingénieur automaticien débutant gagne en moyenne 2 800 euros brut par mois. Une rémunération qui s’élève à plus de 70 000 euros annuels (près de 6 000 euros brut mensuels) en fin de carrière.

Retrouvez un classement complet des salaires ingénieurs


 

Quelle formation pour devenir Ingénieur automatisme ?

Généralement, ce sont les élèves issus de Bac S ou STI, voire STL qui choisissent cette voie-là. La plupart des écoles d’ingénieurs généralistes peuvent mener à ce métier. Plusieurs écoles d'ingénieurs proposent une option en automatismes industriels en 2ème ou 3ème année : ENSAM, INSA, Centrale, Mines, Ponts ParisTech.

D’autres écoles préparent plus spécifiquement aux métiers de l’automatisme et de l’électronique : Grenoble INP-Génie Industriel, ESIEA à Paris et à Laval, Ensiame à Valenciennes, Ensisa à Mulhouse, Polytech Savoie...

Ces écoles recrutent, selon les cas, sur concours après le bac ou après une classe préparatoire scientifique ou technologique (mais aussi des bacs + 2/3 en admissions parallèles).


Si vous choisissez la case université, il faudra vous orienter vers un des nombreux masters professionnels des spécialités informatique, électronique et automatique.


Catherine Piraud-Rouet

Donne ton avis !
Ta note :
Rédige ton avis


Moteur de formation
Zoom ecole