Les rumeurs affirmant qu'une équipe de chercheurs chinois avait l'intention de mofifier l'ADN d'un embryon humain faisaient le buzz ces derniers mois. D'après une étude publiée dans le journal "Protein & Cell" les rumeurs se sont avérées. Une découverte qui va, à coup sûr, déboucher sur des débats relatifs à l'éthique et la morale de cette pratique.
24 Avril 2015 | Romain Proton | 1 commentaires
Les partisans de cette technique de modification du génome des embryons soulignent qu'elle permettrait d'éradiquer les maldies génétiques y compris les maladies incurables comme celle de Tay-Sachs. Les recherches ont été efectuées sur une gène responsable de la bêta-thalassémie (maladie affectant les globule rouges) qu'il a été possible de retirer grâce à l'utilisation de l'enzyme CRISPR/Cas9.
Cependant les opposants ont aussi leur liste d'arguments. En effet cela pourrait avoir des conséquences pour la personne chez qui l'embryon se développe avec des effets que les chercheurs ne pourraient observer que plusieurs années après. L'équipe de chercheurs chinoise avait d'ailleurs été avertie et priée d'arrêter ses travaux de recherche même si ces derniers étaient efectués sur des embryons non-viables afin qu'ils ne puissent pas se développer dans le foetus.
Autant dire que le débat vient de ressurgir et n'est pas prêt de s'arrêter...
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