Voiture volante : le nouveau projet fou d'Uber

Voiture volante : le nouveau projet fou d'Uber

 

09 Février 2017 | Romain Proton | 0 commentaire

Voiture volante : le nouveau projet fou d'Uber

Annoncé en octobre dernier, le "service d'aviation à la demande" lancé par Uber devient de plus en plus concret. On a, en effet, appris que la société américaine vient de recruter un ingénieur de la NASA pour pouvoir étudier la faisabilité du projet. Coup de projecteur sur un futur qui n'est pas s'en rappeler Le cinquième élément. 

Un taxi volant

Le projet un peu fou d'Uber, baptisé "Uber Elevate" consiste à la mise en circulation d'ADAV (aéronefs à décollage et atterrissage verticaux), autrement dit, de véhicules électriques et autonomes capables de décoller et atterrir verticalement, à l'instar des drones, et d'effectuer des trajets en empruntant le chemin le plus court (les airs). Il constituerait ainsi un nouveau réseau de transport de personnes.

Avec une vitesse de 250 km/h, Uber espère rattaché San Francisco à San Jose (70 km à vol d'oiseu) en seulement 15 minutes, contre 1h40 par la route. Dans un premier temps, le trajet coûterait 120 dollars pour atteindre 20 dollars à terme. Il coûte aujourd'hui 111 dollars par la voie traditionnelle. 

Le but du projet ? Améliorer la mobilité urbaine (en réduisant les bouchons) et gagner un temps considérable en matière de trajet. 

Pour réaliser son projet, Uber ne compte pas acheter d'usine. Son seul domaine restera le transport à la demande et elle compte sur la collaboration de constructeurs pour développer la technologie qu'elle a imaginée.

La firme américaine souhaite commercialiser son premier véhicule en 2026. Ceci est bien la preuve de sa vision à (très) long terme. 

 

  

Les défis du projet "Uber Elevate"

Pour pouvoir espérer voir le jour, Uber s'est imposé plusieurs défis techniques expliqués dans un document de 97 pages. En voici certains : 

  • Sécurité : L'aéronef doit être plus sécuritaire que les voitures d'aujourd'hui.
  • Bruit : Le bruit ne doit pas être gênant pour les habitants situés en-dessous des plans de vol.
  • Environnement : Le véhicule doit être écologique et ainsi contribuer à la baisse des émissions de CO2 sur le long-terme (en faisant l'hypothèse qu'il devienne un transport de masse)
  • Performance et fiabilité : La firme suggère d'utiliser la propulsion électrique et plusieurs petits rotors électriques puissants de manière à être le plus performant possible.
  • Autonomie : Les batteries légères et électriques doivent avoir une autonomie de 160 km.
  • Pistes de décollage et d'atterrissage : Uber a besoin d'héliports, équipés pour la recharge des batteries, pour pouvoir décoller et atterrir.
  • Cerification : Sur le plan réglementaire, le véhicule doit respecter un certain nombre de caractéristques pour espérer pouvoir un jour voler au-dessus des terres américaines. La Federal Aviation Administration (FAA) a horreur des nouveautés. 
  • Entraînement des pilotes : La formation d'un pilote coûtant 1 700 €. Sans même parler de l'achat d'un véhicule, Uber se doute que le nombre de volontaires ne sera pas aussi élevé qu'à la suite de son lancement d'application en 2010. Comme elle le laisse sous-entendre, la société pourrait bien embaucher quelques pilotes.

 

Toutes les infos sur le projet sur : https://www.uber.com/elevate.pdf

 

Recrutement d'un ingénieur de la NASA

Pour pouvoir réaliser un tel projet, Uber a recruté Mark Moore, ingénieur de la NASA, connu pour son étude réalisée en 2010 à propos de la faisabilité des véhicules électriques volants. À seulement un an de sa retraite, celui-ci a accepté, étant convaincu que les véhicules volants sont le futur de notre société. Son nouveau poste de responsable de l'ingénierie de l'aviation consiste notamment à étudier les possibilités de l'arrivée d'une telle innovation. 

 

Le marché des voitures volantes de plus en plus convoité

Une douzaine de projets de voitures volantes est en cours de développement à ce jour.

La société Aeromobil a récemment présenté son nouveau prototype Aeromobil 3.0. Il est le plus avancé à ce jour et est capable d'atteindre 160 km/h au sol et 198km/h dans les heures, pour une autonomie de 700km. 

Autre projet bien avancé : Vahana de Airbus dont le prototype devrait être testé en 2017 et un exemplaire de démonstration créé pour 2020.

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