Le premier vol du drone de combat Neuron

Le premier vol du drone de combat Neuron

Cette semaine nous avons appris que le démonstrateur de drone de combat de Dassault Aviation, le Neuron, prendra bientôt la voie des airs pour ses premiers essais.

16 Novembre 2012 | Romain Proton | 0 commentaire

Le premier vol du drone de combat Neuron



Neuron, l’avenir des drones français ?



Le général Denis Mercier a annoncé que le premier vol du drone de combat Neuron aura lieu d’ici la fin du moins de novembre. L’unique exemplaire de Neuron a coûté pas moins de 406 millions d’euros. Il a été développé par Dassault Aviation, acteur majeur de l’industrie aéronautique mondiale, en coopération avec 5 entreprises européennes : Saab, Alenia Aermacchi, EADS-CASA, Hai et RUAG.





Le Neuron mesure 9,5 mètres de long et 12,5 mètres d’envergure et peut transporter deux bombes guidées laser de 250kg. C’est aussi le premier drone furtif à avoir été développé entièrement dans un environnement virtuel.

Ce premier vol sera l’occasion de vérifier les capacités aéronautiques de l’engin et de tester sa capacité à éviter les radars. La phase expérimentale a débuté le 22 Octobre et durera 3 mois. Dassault se donne jusqu’au printemps 2013 pour décider si le drone sera destiné à la vente ou non.





Quand la Grande Bretagne décide de s’allier à la France



Si la Grande Bretagne n’a pas participé au développement de Neuron, elle a travaillé sur son propre drone, le Taranis. Financé à hauteur de 185 millions d’euros, le Taranis a été développé avec l’aide de Rolls-Royce, QinetiQ et Smiths Aerospace. Il mesure 11,35 mètres de long et 9,94 mètres d’envergure, il est également un des drones les plus lourds du monde avec une masse de 8 tonnes. Son premier vol a été repoussé à de multiples reprises et n’aura vraisemblablement pas lieu avant 2013.





La Grande Bretagne et la France se sont cependant alliées pour le projet baptisé DEMON, visant à réunir les acquis de leurs drones respectifs pour créer un drone encore plus performant que le Neuron et le Taranis.

Quoiqu’il en soit, l’utilisation d’un drone entièrement automatisé entre en conflit avec la Convention de Genève, il faudra donc probablement encore attendre pour voir un drone agir sans intervention humaine lors d’un conflit.



Que pensez vous du développement de ces drones de combats ? Méritent ils un investissement financier et temporel aussi conséquent ?



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